5 choses a faire differemment avec bebe
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5 choses à faire plus souvent ou différemment quand on a des bébés

Quand on a des enfants, on se pose encore plus souvent la question du « si je pouvais revenir en arrière, faire différemment, qu’est ce que je changerais ? Qu’est ce que je ferais plus ? ».  Souvent c’est parce vos enfants vous agacent tellement à un moment que vous allez chercher à savoir où est-ce que ça a bugué dans votre méthode d’éducation.

Nous nous rapprochons du marathon de nos anniversaires, 5 anniversaires sur 5 semaines, avec mon dernier « bébé » qui va avoir 2 ans.  A partir de deux ans, ça change beaucoup encore mais ce sont des changements de « grand ». On peut rentrer en maternelle (oui les toutes petites sections), on parle mieux, on devient plus indépendant, on apprend à utiliser les toilettes comme les grands, on change de lit…

Avec le recul, et mes huit années d’expérience (bientôt plus que dans le « vrai » monde du travail), il y a des choses dont j’aurais aimé profiter plus. Des choses que j’aurais fais légèrement différemment quand ils étaient petits, ou sur lesquelles j’aurais du encore plus insister.

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1 – Danser plus souvent

Mes enfants aiment beaucoup la musique ! J’ai remarqué que ça les calmait ou ça leur remontait le moral, comme pour bon nombre d’adultes d’ailleurs. Rajouter de la danse avec maman, ou papa, ne rend la chose que meilleure ! Nos petites séances de danse improvisées sont souvent des moments dont mes enfants me reparlent.

Ça se pratique dès le plus jeune âge. C’est même instinctif pour les plus petits qui sont naturellement attirés par les rythmes et les sons. En plus, la danse a aussi énormément d’avantages tels que développement physique, amélioration de la coordination ou mise en oeuvre de l’imagination ou de la créativité.

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Mon bébé danseur

2 – Leur laisser manger de la terre

Oui je l’ai dit ! Moi l’hypocondriaque aux scénarios pessimistes. J’ai toujours été sur mes enfants, notamment le plus grand, et le plus garçon forcément. Toujours à vérifier qu’ils ne touchaient pas la mauvaise chose dehors ou ne mettaient pas le caillou sur lequel le chien avait peut-être fait pipi il y a 2.5 ans à la bouche !

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Maintenant, avec le recul, je me dis que je me suis bien prise la tête pour rien. Faire des trucs peu ragoutants ou salissants comme ça leur aurait plu et leur aurait permis de comprendre que la terre c’est assez dégueu, et que les limaces c’est un peu froid sur la langue.  Aussi, ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas pu manger le caillou ou la bonne boue qu’ils ne sont pas tombés malades de toute façon. Par ailleurs, quand on voit ce que Mike Horn mange, on se dit que notre jardin ou le parc est un supermarché de bonnes choses naturelles.

3 – Ne pas chercher à aller plus vite

Je n’ai jamais réellement parlé à mes bébés comme à des bébés. Je ne changerai pas ça. Parler comme une ahurie avec des mots ridicules à un bébé ne fait pas parti de ma personnalité, tant mieux pour celles et ceux qui y arrivent. J’essaie néanmoins de leur laisser le temps de grandir, d’aller à leur rythme parce que tous les enfants arriveront au même endroit, seule l’heure sera différente (et vu ma non-ponctualité le jour aussi risque d’être différent pour les miens…).

J’ai l’impression qu’on nous affole pour les faire aller plus vite. On veut faire mieux que les autres, être le premier à marcher, parler.

Mais je reconnais que par exemple j’ai un peu forcé la main de mon fils pour qu’il dise aurevoir à sa sucette. Pour ma défense il ne l’aimait pas plus que ça mais je n’avais pas compris que c’était un exutoire pour lui, une façon de se déstresser (il la mâchouillait et elle ne tenait que 2 jours parfois).

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4 – Demander conseil mais ne pas le suivre (faire comme je le sens)

– Discuter avec les autres parents : oui (en plus ça soulage tellement de savoir que certains ont des soucis similaires – choses que n’ont pas les super mamans),

– écouter leurs histoires : oui,

– demander des conseils : oui (toujours mieux que quand on n’en demande pas et qu’on en reçoit quand même).

Mais après…On a tous nos propres histoires, nos propres caractères, et parfois au sein d’une même famille la recette qui a marché avec un des enfants, marchera rarement avec l’autre. On doit pouvoir choisir de ne pas suivre un conseil. Sauf le conseil qui suit (vous voyez ce jeu de mots)…

Aussi, faire comme on le sent est vraiment un conseil que toutes les mamans et tous les papas devraient appliquer, quel que soit l’âge (de l’adulte ou de l’enfant). Personne ne peut se revendiquer comme ayant la solution. Ils ont leur solution, pas LA solution.

Par exemple, à la maternité, avec mon premier, on a m’a donné mille avis différents sur l’allaitement, les soins, les nuits. J’ai essayé d’appliquer tous ces avis, qui étaient parfois contradictoires au sein de l’unité hospitalière en plus. Je me suis prise la tête pendant des mois. Stressée pour rien. Idem quand il a grandi. Quand ma deuxième est née, je me suis dit je fais comme je sens. Et avec la troisième…j’ai fait comme je pouvais !

5 – Passer plus de temps sans les enfants, sans culpabiliser

Il peut être dur de laisser ses enfants à d’autres personnes. Néanmoins, quand on préfèrerait étrangler ses enfants que danser avec eux, il est temps de prendre de l’air !

Tout le monde a besoin de ce « me time » (temps pour moi). Pour pouvoir respirer, se retrouver seul ne serait-ce qu’une heure. Il faut apprendre à déléguer. On apprend ça dans le monde du « vrai » travail, pourquoi ça ne serait pas valable pour le travail de parent ?

Par conséquent, on met sa culpabilité au placard, on fait confiance et on appelle une âme charitable :

– grands-parents,

– amis qui aiment vos enfants comme les leurs (ou qui s’en foutent mais qui vous doivent un service),

– frères et sœurs (on essaie d’abord les plus jeunes et sans enfants. En général ils sont déjà préférés par notre progéniture. Ensuite c’est l’occasion de leur montrer ce que c’est que d’avoir des monstres qui vous agacent à longueur de journée, comme eux ont pu le faire avec vous),

– voisins,

– nounou,

– ou alors s’il le faut vraiment les beaux-parents !

Et on sort !!

Et bien sur, on pense à revenir…

Au final, être parent est difficile. Il faut en profiter chaque instant (sortons les violons). Alors :

  • profitez du temps avec vos enfants,
  • ne vous prenez pas la tête,
  • amusez-vous quand même,
  • faites en fonction de votre feeling,
  • profitez du temps avec vous-même.

Et vous, vous auriez changé quoi ?

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